L’impact du numérique, en général, provoque de la pollution numérique. Cette pollution va de la création d’appareils numériques tels que l’ordinateur, les smartphones, les tablettes, jusqu’à la fin de leur durée de vie, en passant là l’utilisation qu’on en fait. C’est pour cela qu’il faut réduire la pollution de sa boîte mail afin de réduire sa pollution numérique.
En effet, les trois principales sources de pollutions numériques sont la fabrication d’équipements numériques, les pratiques digitales des utilisateurs comme les réseaux sociaux, les mails, le stockage ou encore le streaming.
Besoin d’aide pour réduire votre impact écologique ?
Nous abordons les questions en termes de consommation d’énergie, d’émissions de carbone et de consommation d’eau.
1 – Pourquoi les mails polluent-ils ?
Votre courriel doit passer par un data center, c’est le serveur de votre boite mail qui va permettre à votre mail d’atterrir dans une autre boite mail. Ces centres nécessitent un refroidissement permanent qui font d’eux des centres très énergivores.
Après le passage dans le data center, votre email est envoyé et reçu, il va ensuite devoir être stocké afin d’être conservé. Une fois de plus, le stockage génère lui aussi beaucoup de CO2.
2 – Comment diminuer la pollution de sa boite mail ?
- Limiter le nombre de mails envoyés
- Cibler les destinataires et diminuer les envois groupés
- Conserver une faible capacité de stockage de votre boite mail
- Utiliser la compression d’image et des lien hypertextes
- Éviter les listes de diffusion inutiles
- Trier ses e-mails régulièrement
- Détourner la pollution mail en utilisant des plateformes collaboratives, car elle possède différents outils qui permettent de réduire considérablement votre nombre de mails. La messagerie instantanée, la coédition de document et également la visioconférence permettent de diviser au moins par deux votre nombre de mails reçus et envoyés.
3 – Limiter la taille des e-mails envoyés
Afin de limiter la taille du courriel envoyé, éviter les pièces jointes et les images intégrées lorsque cela n’est pas nécessaire. Par exemple, quand vous devez envoyer un message de confirmation ou une alerte à un utilisateur, privilégiez le contenu court, ou un contenu brut à la place du HTML.
4 – Exemple
Lors d’un envoi d’e-mail de confirmation, par exemple, il n’est pas nécessaire d’ajouter un code HTML et des images.
En effet, un contenu HTML basique utilise en moyenne 10 Ko avec les deux images, le logo et la signature à la fin du mail, 12 Ko avec la mise en page, styles inline, tableaux qui nécessitent un code HTML et enfin 4 Ko de texte avec le message et les liens d’action.
En conclusion, on retrouve un email HTML basique qui utilise 26 Ko quand l’e-mail texte brut en utilise 4 Ko. Si vous possédez un site transactionnel avec des alertes clients internes, par exemple, privilégiez les e-mails texte brut, vous économiserez 22 Ko par e-mail, ce qui n’est pas négligeable.
Pour aller plus loin :